Antoine Leiris
2016
Editions Fayard, 138 pages
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Tout a été déjà dit (ou presque!) sur cet ouvrage… et j’écris cette chronique plusieurs mois après l’avoir lu, mais je sens encore en moi l’émotion qui m’a envahie à sa découverte.
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, sinon qu’il s’agissait du témoignage d’un journaliste, mari avant tout d’une jeune femme tuée au Bataclan le 13 novembre 2015.
C’est la plume du journaliste qui met en mots l’indicible : fluidité, tournure des phrases, sincérité. Mais plus que cela, ce qui frappe le lecteur, c’est le cœur, l’âme touchée de ce mari et père qui doit faire face à cette perte cruelle. C’est la simplicité, l’impudeur ou l’impolitesse de dévoiler ce que les convenances sociales ne lui ont pas permis d’exprimer aux personnes qu’il croisait. C’est l’impuissance pour ceux qui veulent « aider » de pourvoir réellement à ce soutien.
L’émotion est partout présente, et on revit avec lui ces heures d’angoisse… sauf que pour la majorité d’entre nous, nous les avons vécues devant nos téléviseurs ! Mais c’est un bijou extraordinaire que cet amour de cet homme porté à sa compagne disparue, de ce combat qu’il doit mener pour leur fils qui ne reverra plus jamais sa Maman. D’une expérience cruelle, inhumaine, M. Leiris a su nous dévoiler la fragilité de l’être humain… mais sa force aussi pour ne pas ressembler aux barbares qui ont croisé le chemin de vie de son épouse.
Ce livre est un hymne à l’amour de sa femme qui sera toujours avec lui, en lui.
Bouleversant.
Moi l’ai finit hier
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J’ai posté ma chronique sur Babelio juste après la tienne, je l’ai vue ensuite 🙂 Moi lu en février et juste chronique papier à ce moment-là, j’essaye de rattraper mon retard!!!
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