EN LIEUX SÛRS

Linwood Barclay

476 pages

J’ai lu, 2018

La suite de Cette nuit-là, 7 ans après. Je remercie les Editions J’ai lu et Lecteurs.com pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

Un couple d’enseignants à la retraite est assassiné. Un homme est retrouvé mort dans un parc, avec deux balles dans le dos. L’inspecteur Rona Wedmore est sur les dents.

De son côté, la famille Archer est en grandes difficultés : Terry, le narrateur d’un chapitre sur deux, essaie d’en préserver la cohésion, Cynthia sa femme est toujours angoissée, et leur fille de 14 ans, Grace, tente d’échapper aux règles de sécurité compulsives mises en place par sa mère au regard de son propre vécu. Cynthia finit par quitter le domicile pour lâcher un peu de lest à sa fille.

Comme le dit Terry, « Etre parent consiste pour une bonne part à retenir son souffle en espérant que tout se passera bien ».

Malgré tout, Grace va se retrouver à entrer nuitamment dans une maison inconnue car son copain Stuart veut y « emprunter » une belle voiture pour quelques heures. Mais la visite tourne court. Et c’est le départ d’une course pour la survie qui va durer 48 h. Terry va tout faire pour sauver Grace de la mauvaise passe dans laquelle elle s’est mise.

On retrouve les personnages attachants du premier roman, la famille Archer bien sûr, mais également le malfrat Vince et l’inspecteur Wedmore. Des bandits meurtriers, des voleurs, un imbroglio d’histoires qui s’entrecroisent.

C’est bien écrit, sans temps mort, plein de rebondissements, jusqu’à la fin. Et toujours une bonne dose d’humour (noir bien souvent) : « Son père avait dit que Stuart aussi pourrait être astronaute, parce que tout ce qu’il faisait en cours, c’était d’occuper l’espace. »

Un bon moment de lecture.

Autres citations :

« Stuart Koch était le genre de gamin capable de vous demander d’épeler ONU. Le sous-doué dans toute sa splendeur. »

« Les deux hommes se ressemblaient. Blancs, râblés, pas plus d’un mètre soixante-dix, les cheveux noirs et gras, bien que l’un d’eux les porte plus courts que l’autre. Gaulés comme des bouches à incendie. On avait l’impression que pour les faire tomber il aurait fallu s’arc-bouter et pousser à fond. »

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