Le dernier des nôtres

Adelaïde de Clermont-Tonnerre

490

Éditions Grasset & Fasquelle, 2016

Je n’avais pas lu le premier livre de cette auteure, Fourrure, et c’était un regret. Alors quand une lectrice du Club des Lecteurs a exposé cet autre ouvrage ce samedi 15 septembre, ça m’a donné envie de m’y plonger très vite.

Et j’ai beaucoup aimé.

Deux époques, deux possibilités pour une même personne : Werner, enfant né sous les décombres du IIIème Reich, 1945, en passe de devenir un magnat de l’immobilier, 1969.

Sauf que, à l’inverse du lecteur, Werner ne sait rien de ses origines, et que leur découverte pourrait bien compromettre ses chances avec la femme de sa vie.

Une plume insolente, des situations compliquées et poignantes, un grand amour, une époque marquée par un vent de liberté extrême après tant de cruauté. De l’Europe éreintée à l’Amérique flamboyante, on y croise des personnages fictifs ou bien réels, de Werner Von Braun à Sergueï Korolev, d’Andy Wharol à Jimmy Hendrix en passant par Donald Trump et Joan Baez.

C’est bien écrit, distrayant, et même si j’en avais deviné la clé, (oui c’est un peu manichéen, et alors? quelquefois ça fait du bien!) j’ai apprécié ma lecture jusqu’au bout.

PS : si comme moi, vous n’êtes pas germanophone, allez voir la traduction du mot « Zilch »… après avoir lu le livre!

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