Bilan du mois de septembre 2018

J’ai à nouveau varié les plaisirs, au hasard de mes envies et des livres reçus dans le cadre de rencontres avec des auteurs.

Les rencontres du mois :

  • Benedict Wells : rencontré dans le cadre d’un joli café, un écrivain dont la jeunesse n’est manifestement pas un obstacle pour écrire des romans d’une grande maturité. Un auteur très accessible, très à l’écoute de ses lecteurs ou de ceux qui comme moi l’ont simplement découvert puis lu ensuite. Son travail de rédaction commence par un plan, qui borne le roman et ne prend pas le lecteur en traître, tout y est sincère. Il se sert de ses expériences (l’internat pour La fin de la solitude) pour construire ses personnages et les événements qui les lient, sans pour autant s’identifier à eux.
  • Sarah Cohen-Scali : dans les locaux de Babelio, une interview interactive de l’auteure de Max, pour son nouveau roman Orphelins 88. L’auteure a insisté sur le travail de recherche effectué dans le cadre de l’écriture de Max et de ce personnage dont elle était restée « habitée » ensuite. Malgré l’écriture d’autres romans, elle souhaitait donner une suite à ce personnage et à la thématique des enfants déplacés et finalement, c’est le cadre qui est resté : l’orphelinat. La fin de Max coïncide ainsi avec le début d’Orphelins 88. L’auteure s’est inspirée de faits réels et de personnes (enfants et adultes) ayant réellement existé pour construire ce roman, avec une évolution des personnages ou de leur place dans le récit au fur et à mesure de l’écriture : Wally par exemple, n’était qu’un personnage secondaire, mais au fil de ses recherches historiques, l’auteure a considéré que les traitements infligés par les GI Américains aux Noirs dans leurs rangs avaient toute leur place dans ce roman qui met en exergue tant de discriminations, et Wally est ainsi devenu un des personnages principaux, et très attachant. Son travail consiste donc à réunir des informations préalables à l’écriture jusqu’au déclic lui permettant de commencer la rédaction. Sarah Cohen-Scali compartimente sa journée en tranche pour écrire plusieurs romans en parallèle : elle écrit, lit, prend des notes, les classe jusqu’à ce fameux déclic. Mais elle continue encore de rechercher des données tout au long de l’écriture de son manuscrit, de façon à affiner au plus ses personnages et les événements qu’elle leur fait vivre.

Le bilan des livres réellement lus  (terminés) en septembre :

Histoire / Drame :

  • Orphelins 88 Sarah Cohen-Scali
  • Le dernier des nôtres Adélaïde de Clermont-Tonnerre
  • Mortel Caravage Renée Bonneau

Polars/thrillers :

  • Helena Jeremy Fel
  • Comme ton ombre Elizabeth Haynes
  • Écume de sang Elizabeth Haynes
  • La souffrance des autres Val McDermid
  • Tous complices Nicci French
  • Plus dure sera la chute Nina Sadowsky
  • Dernière escale James Patterson

Document :

  • World Trade Center, 47ème étage Bruno Dellinger

Romance / Drame :

  • La fin de la solitude Benedict Wells
  • L’Absente de Noël Karine Silla
  • La beauté des jours Claudie Gallay
  • Loup, y es-tu ? Janine Boissard

Théâtre :

  • Smith et Wesson Alessandro Baricco
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L’empire des loups

Jean-Christophe Grangé
573 pages

Le Livre de Poche, juin 2005, Éditions Albin Michel, 2003Une jeune parisienne, Anna, qui soudain ne reconnaît plus son mari haut fonctionnaire et découvre des images terrifiantes dans son inconscient.

Des jeunes femmes turques torturées, défigurées et assassinées en plein Paris. Un policier, Paul, qui mène l’enquête et s’adjoint les services d’un ancien, considéré comme véreux, mais qui connaît la communauté turque comme sa poche.

Deux intrigues traitées en parallèle. Des loups malfaisants qui n’ont de cesse de trouver leur Proie. Des courses-poursuites, des morts, des révélations, une découverte de l’histoire de la Turquie, entre Paris et Istanbul.

Difficile d’en dire plus sans dévoiler les tenants et aboutissants de ce roman haletant, violent, difficile à lâcher.

Un bon Grangé.