Les voisins d’à côté

Linwood Barclay

521 pages

(Belfond) J’ai Lu, 2010

Derek a l’opportunité de passer la semaine avec sa petite amie Penny chez ses voisins les Langley. En leur absence. Et sans leur consentement. Il a tout prévu. Ami d’Adam, le fils, il est venu papoter jusqu’à leur départ et a réussi à se cacher dans un coin du sous-sol. Il commence à faire le tour de la maison, tout guilleret, anticipant les bons moments avec Penny, lorsqu’il se rend compte que la famille Langley revient, la mère étant malade. La poisse! Derek retourne dans sa cachette quand il entend une voiture arriver, des voix, et enfin des coups de feu. Quand il sort de sa cachette, trois corps gisent dans des mares de sang. La famille Langley est morte. Et Derek va cacher sa présence sur place à la police et à ses parents. Pour le moment.

Parce que ce serait trop simple. Et lorsque la police vient arrêter Derek, son père Jim mène une enquête en parallèle.

C’est Jim qui est le narrateur de toute l’histoire après le prologue sanglant. On apprend ainsi ses difficultés conjugales (sa femme Ellen a commis quelques écarts), sa droiture, son envie de tout faire pour subvenir aux besoins de sa famille, mais en gardant ses valeurs. Ancien chauffeur du maire, Jim a ainsi mis un coup de poing à celui-ci (et par la même occasion, un terme à sa carrière de chauffeur!) dont il jugeait la conduite immorale. Il entretient désormais les pelouses avec l’aide de son fils durant les vacances d’été.

Plusieurs histoires se chevauchent dans ce thriller où la famille de Jim essaie de comprendre la vérité sur l’assassinat de ses voisins. Parce que les meurtres continuent. On y croise ainsi des artistes ratés, des écrivains prétentieux ou non, des femmes prêtes à tout pour défendre leur mari, un repris de justice, mais surtout on se dit que la vie serait bien plus simple sans tous les mensonges proférés.

J’avais deviné le fin mot, mais la construction est toujours excellente (avec en sus quelques pointes d’humour!) dans les romans de Linwood Barclay, donc c’était un plaisir de le lire.

Citation

« Drew se jeta dans le travail. Je ne pus m’empêcher de penser que s’il avait consacré la même énergie à braquer des banques qu’il en mettait à tondre des pelouses, il aurait eu à présent un monceau d’argent planqué quelque part. »

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