Jusqu’à ce que la mort nous sépare

Lisa Gardner, traduction de Sophie Dalle

371 pages

Éditions de l’Archipel (Archipoche), 1998

Troisième semaine du challenge The Black November 2018, thriller/policier se déroulant en Amérique du Nord.

Ravie de lire le premier ouvrage écrit par Lisa Gardner, déniché en Ressourcerie.

Jim semble un homme bien sous tous rapports, un policier évidemment insoupçonnable… sauf que sa femme Tess, qu’il pensait si docile, a fini par le démasquer et réunir des preuves contre lui, car il est en fait un tueur en série. Emprisonné, il a juré de se venger, et Tess doit se préparer pour une bataille rangée face à cet homme impitoyable.

Alors elle recrute un ancien marine imbibé d’alcool, TJ, qui a renoncé à la vie suite à un drame personnel. Elle doit faire vite, car son ex-mari s’est évadé… et du fait de son expérience, il connaît toutes les ficelles de la police.

TJ et sa sœur Marion, marqués par leur enfance sous la violence de leur père, ne s’entendent pas à l’âge adulte, mais finissent par s’allier pour protéger Tess. Car outre la jeune femme, la petite Samantha, qui est aussi l’enfant de son ex-mari, est en grand danger.

Sans temps mort, on s’attache aux personnages de Tess et de TJ, qu’on apprend peu à peu à connaître, et dont on découvre les failles et le courage.

On est également horrifié de l’ingéniosité dont fait preuve le tueur implacable mais néanmoins imprégné de son rituel morbide, qu’il se doit d’accomplir.

Et on comprend tout à fait comment est né le succès de Lisa Gardner, ce premier livre en ayant entraîné bien d’autres, où elle explore les vies, les mensonges et les travers humains, jusqu’à dénicher les plus pervers des tueurs.

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