Parmi les ouvrages lus en 2018 (voir le bilan total), peu m’ont déçue, mais j’ai eu des gros coups de cœur. Je ne tiens pas à les classer, je les inscris donc simplement par ordre alphabétique de leur auteur, et sans relire mes chroniques. Ce sont ceux dont l’histoire m’a marquée d’une manière ou d’une autre et dont je recommande la lecture, il y en avait d’autres, j’en ai réduit le nombre à 20, après de nombreuses tergiversations! (Et un bonus de dernière minute 😂, puisque c’est moi qui décide!)
1.Idiss, Robert Badinter
pour l’inconditionnel amour de l’auteur envers sa grand-mère
2.Le malheur du bas, Inès Bayard
pour sa description très réaliste de la déchéance totale d’une femme violée
3.Les mères qui blessent, Anne-Laure Buffet
pour les messages d’espoir qu’on y trouve
4.Les contes du Réveil Matin, Michel Bussi
pour la poésie, l’imaginaire et le retour à l’enfance
5.Orphelins 88, Sarah Cohen-Scali
pour cette dénonciation émouvante d’une phase cachée de l’histoire
6.Un vent de cendres, Sandrine Collette
pour un final horrifiant que je n’avais pas vu arriver
7.La loi de la mer, Davide Enia
pour les témoignages bouleversants de ces migrants et de leurs aidants
8.À travers, Tom Haugomat
pour une vie sans parole, faite de dessins très explicites et pleins de poésie
9.Esprit d’hiver, Laura Kasischke
pour toute une ambiance et une fin exceptionnelle
10.Le lambeau, Philippe Lançon
pour un témoignage que je n’aurais surtout pas voulu manquer
11.Les femmes de la Principal, Lluis Llach
pour la vie de trois femmes fortes dans une Espagne troublée
12.Où passe l’aiguille, Véronique Mougin
pour un destin réel remarquablement narré
13.La part des flammes, Gaëlle Nohant
pour un roman historique très visuel
14.Entre deux mondes, Olivier Norek
pour une enquête dans un camp de migrants et des vies marquées à tout jamais
15.Bakhita, Véronique Olmi
pour un destin hors du commun, de jeune esclave à religieuse canonisée
16.Sujet inconnu, Loulou Robert
pour l’écriture et l’histoire d’une toute jeune femme
17.Le liseur, Bernhard Schlink
pour un amour rendu impossible par le passé d’un personnage
18.La route sauvage, Willy Vlautin
pour l’amitié d’un cheval et d’un jeune garçon à travers une Amérique haute en couleur
19.La fin de la solitude, Benedict Wells
pour l’écriture très mature d’un jeune écrivain
20.Le miroir de Cassandre, Bernard Werber
pour la description de la vie dans un bidonville parisien
Et le bonus de dernière minute, le dernier livre de l’année, qui est aussi un coup de cœur :
Einstein, le sexe et moi, Olivier Liron pour la fraîcheur et le message de tolérance