Olivier Toublan
150 pages
Éditions Saint-Augustin, 2018
Je remercie les Éditions Saint-Augustin et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique de février 2019.
J’avais sélectionné ce livre car j’aime beaucoup les récits de voyage, je suis une inconditionnelle des livres d’aventures de Mike Horn, que je déguste depuis mon canapé, bien en peine de réaliser les mêmes exploits!
Il m’intéressait de connaître les raisons qui pouvaient faire tout abandonner pour se lancer dans des voyages sans autre but que de visiter, et toute la logistique qui y présiderait.
Je n’ai pas été déçue. Olivier Toublan évoque la cinquantaine qui s’annonce, les rêves qu’il n’a pas réalisés jusqu’à présent. Parmi eux, voyager partout. Ce qui n’était qu’un rêve va devenir réalité quand les choses se mettent en place avec sa compagne.
Plus qu’un recueil de récits de voyage, il s’agit d’un mode d’emploi et de conseils avisés pour qui souhaiteraient l’imiter, assortis d’anecdotes. Préparation drastique du voyage, doutes contre envies, comment lâcher prise avec le quotidien. Puis conseils sur les éléments essentiels à conserver pour voyager léger mais confortable : finances, vêtements, applications informatiques, … Et des points que j’ai beaucoup aimé sur les sites à visiter, pas forcément les pièges à touristes, mais plutôt des lieux à part, même si l’auteur exprime avec un grand recul ses doutes sur la conservation des coutumes locales pour autre chose que pour attirer le chaland.
Je regrette que les points financiers ne soient exprimés qu’en francs suisses (merci le convertisseur de mon téléphone, finalement je n’ai fait qu’imiter l’auteur !) et quelques redites par-ci par-là.
Mais dans l’ensemble, j’ai bien aimé le concept, car outre l’enthousiasme de vouloir réaliser ses rêves, Olivier Toublan ne fait pas l’impasse sur les difficultés qui peuvent se présenter, qu’il s’agisse de santé, de sécurité ou de promiscuité avec son conjoint.
Qu’on choisisse de voyager au long cours ou juste quelques jours, il s’agit d’un livre intéressant, aux conseils judicieux et au message que je retiens : prendre le temps de vivre ses rêves, malgré la peur que cela peut représenter.