Là où elle repose

Kimberley McCreight

Traduit par Elodie Leplat

412 pages

Le Cherche Midi, 2016

Lu 9/03/2019

Ridgedale, New Jersey. Avocate de formation, et arrivée un an et demi plus tôt dans la petite ville avec son mari Justin et leur fille Ella, Molly Sanderson écrit dans les pages culturelles du journal local, The Ridgedale Reader.

Mais un matin tôt, en l’absence de son collègue malade, Erik le rédacteur en chef, lui demande d’enquêter sur la mort d’un nourrisson.

Molly se retrouve donc à enquêter près du campus de l’université et y fait la connaissance de Steve le commissaire et de Deckler, un agent de sécurité du campus. Elle essaye donc de rassembler des informations concernant cette mort malgré les réticences de son mari qui s’inquiète pour elle, car elle a perdu leur deuxième enfant et se relève à peine d’une grave dépression. Justin pense qu’elle n’arrivera pas à mener cette enquête jusqu’au bout sans grosses difficultés. Néanmoins Molly le rassure et en fait ça devient une délivrance que de pouvoir travailler sur cette affaire, de se sentir à nouveau en vie et de pouvoir effectuer quelque chose qui rende justice à cet enfant.

En parallèle, on découvre la vie d’autres personnages, Barbara voisine de Molly et épouse de Steve, très à cheval sur la discipline pour ses enfants, Stella, dont le fils Will est dans la même classe qu’Ella, Sandy, une jeune fille qui pourrait élever son niveau social par des études, …

En fait, on ne comprend pas au début qui sont tous ces personnages, quel est leur intérêt dans l’enquête que mène Molly, et puis, au fil des chapitres, on découvre des informations concernant chacun d’eux (et bien d’autres, trop sans doute, j’ai eu quelque mal à associer les couples!) et on se rend compte que tout est lié depuis finalement fort longtemps!

Je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler le suspense, le rythme est assez lent mais c’est très bien ficelé, j’ai eu des avis qui se sont modifiés au fil du livre car il y a pas mal de twists!

Et j’ai beaucoup aimé.

Citation

« ‘Tu ne peux pas simplement contacter le Reader pour qu’ils le retirent, ou qu’ils tracent le mail de la personne, ou que sais-je ? »

Il secoua la tête. « Premier amendement. Il n’y a pas de menace tangible, et être un connard est un droit constitutionnel.(…) » »

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