Karen Cleveland
Traduit par Johan-Frédérik Hel Guedj
366 pages
Éditions France Loisirs, 2018, Éditions Robert Laffont, 2018
Langley, Virginie.
Vivian Miller est une jeune femme analyste dans un service de contre-espionnage à la CIA, division Russie. Elle est aussi la maman débordée de quatre enfants, Luke, Ella et les jumeaux Caleb et Chase.
Heureusement, son mari Matt, ingénieur informatique, la seconde beaucoup, et leur couple est très solide.
Jusqu’à ce matin où Vivian, en ouvrant des fichiers de l’ordinateur d’un Russe qu’elle a hacké, découvre avec stupeur la photographie de son mari. Sa vie et ses croyances s’effondrent en un instant.
Vivian raconte le présent et se remémore des événements du passé en revisitant les doutes qu’elle a pu avoir sur certains comportements de son époux durant les dernières années.
Elle doit prendre des décisions pour à la fois protéger sa famille et ne pas trahir son pays. Son mari est en danger, ses enfants aussi. D’autant que des hommes commencent à la menacer directement. Vivian est totalement déboussolée et ne sait vers qui se tourner pour trouver du réconfort.
C’est un excellent roman d’espionnage, dans lequel le doute est présent à chaque page, une course pour faire le tri entre les mensonges et les apparences. Très bien écrit, avec un suspens haletant – je l’ai lu d’une traite -, il suscite l’envie de venir en aide à Vivian, la sortir de cette impasse.
J’adorerais lire une éventuelle suite… tout en craignant qu’elle ne soit pas à la hauteur.