Ils étaient cinq

Sandrine Destombes

381 pages

Éditions Pocket, 2019, Éditions Nouvelles Plumes, 2018

Un grand merci aux Éditions Pocket pour m’avoir permis de rencontrer Sandrine Destombes et sa plume lors de l’apéro de juin 2019.

Mon premier livre de l’auteure, et je découvre ses personnages, dont le Capitaine de gendarmerie Antoine Brémont, son parrain Charles, et son équipe composée des lieutenants N’Guyen et Rocca.

Dans cette enquête, Brémont est sollicité par un gang de bourreaux qui lui adressent des messages vidéo pour lui montrer ce qu’ils font subir à leurs victimes. Ces anonymes semblent lui demander de rendre justice.

Et Brémont se trouve étrangement attiré par une jeune femme, Sophie, séquestrée dans un vieux manoir où l’une des victimes, encore vivante, a été torturée.

Mais petit à petit, au fil des vidéos, les cadavres s’alignent dans la morgue. Et la menace se rapproche de Brémont.

Le capitaine doit donc trouver le lien entre toutes ces personnes, et les pistes sont nombreuses : agissement sectaire, vengeance, actes sans fondement ?

Entre la Seine-Saint-Denis et la Suisse, un thriller qui va confronter Brémont à un passé qu’il préférerait oublier, et qui l’empêche de mener à bien son travail de profilage.

J’ai bien aimé la façon dont Sandrine Destombes amène son personnage principal, plutôt rationnel et froid, à se dévoiler, ainsi que les interactions entre les deux lieutenants.

Et le brin d’humour, distillé dans les dialogues pour souffler entre deux descriptions un peu « gore », fait du bien, notamment lorsque le légiste interpelle Brémont « (…) je me suis permis d’effectuer les premières constatations sans témoin. Vous ne m’en voudrez pas ? C’est qu’avec vous je n’ai pas vraiment de quoi chômer, vous en conviendrez ! »

Et une mention spéciale pour Charles, dont j’ai beaucoup apprécié la franchise pour secouer Brémont!

Même si j’avais deviné très vite les grandes lignes de l’histoire, c’est un thriller bien ficelé, et une lecture agréable.

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