Sebastian Fitzek
Traduit par Pascal Rozat
312 pages
Le Livre de Poche, 2009, L’Archipel, 2008
Le premier livre de Sébastien Fitzek et le premier que je lis de cet auteur… et d’une traite !
Un psychiatre de renom, Viktor Larenz, a tout lâché depuis que sa fille Joséphine, atteinte d’un mal mystérieux, a disparu. Il l’a recherchée partout. Eloigné pour se ressourcer sur une île dans une maison qui lui est chère, on assiste à la rencontre entre ce psychiatre et une jeune femme mystérieuse, Anna, qui se présente comme une écrivaine qui ne peut plus écrire car ses personnages prennent vie dans sa tête.
Anna supplie Viktor de l’aider. Celui-ci semble cependant ne s’intéresser au problème de la jeune femme que lorsqu’il se rend compte que les personnes et les lieux qu’elle décrits ressemblent étrangement à l’enfant disparu et aux endroits côtoyés par la famille.
Même si les amateurs de thrillers pourront reconnaître certains éléments qui apparaissent dans d’autres romans, je l’ai trouvé plutôt bien fait et j’ai bien aimé la fin. Les descriptions rendent certaines scènes assez angoissantes, et on a vraiment envie d’aller jusqu’au bout pour connaître le fin mot de l’histoire, tant l’auteur nous promène entre les solutions possibles.
Je me suis également émue face à ce personnage de père tourmenté par la disparition de sa jeune enfant et profondément attaché à tout ce qui lui rappelle les jours passés avec elle.
C’est un roman que j’ai lu en quelques heures, que je n’ai pas pu lâcher.