Nicolas Feuz
382 pages
Slatkine et Compagnie, 22 août 2019
Rentrée littéraire automne 2019.
Je remercie les éditions Slatkine et Cie de m’avoir adressé les épreuves non corrigées de ce thriller.
J’avais découvert, il y en environ un mois, les personnages du procureur Norbert Jamsen, de sa greffière Flavie Keller et de l’inspectrice Tanja Stojkaj dans le premier opus Le miroir des âmes (https://lirelanuitoupas.wordpress.com/2019/07/14/le-miroir-des-ames/)
L’Ombre du renard relate la suite de leurs aventures, en Suisse bien sûr, mais également dans le cadre enchanteur et néanmoins inquiétant de la Corse, sur les traces du trésor englouti de Rommel.
Dès le début, le lecteur est happé. Dans l’alternance du passé (Deuxième Guerre Mondiale) et du présent, de multiples lieux et personnages, il faut s’accrocher pour suivre les péripéties autour d’un mystérieux lingot d’or réapparu, alors que les cadavres, dont certains horriblement torturés, tombent à la pelle.
Jusqu’à la révélation : car Nicolas Feuz, même s’il malmène – un peu – les relations internationales, en maître ès suspense balade une fois de plus le lecteur qui n’y voit que du feu ! Je me suis faite avoir comme dans son précédent écrit et ça me plaît tellement de ne pas comprendre les tenants et aboutissants de l’histoire dès le début…
Les héros sont toujours aussi attachants, avec dans cet ouvrage une focale sur celui de Tanja, pour laquelle on s’inquiète et on vibre, car elle se coule à nouveau dans la peau de personnages très différents pour mener à bien ses enquêtes.
Et ce qui est formidable, c’est que ces héros sont appelés à revenir… mais chuttttt… place au suspense !
Citation
«– Allez-vous enfin me dire où nous allons plonger ? lâcha Gualtieri.
Le policier le regarda, alluma un cigare et grommela :
– Au large de la Marana.
– C’est vaste comme zone, fit remarquer le corailleur.
– Je ne peux rien vous dire de plus.
– J’ai compris. Secret d’Etat. »