Martha Grimes
323 pages
Éditions Pocket, 2005
Cela faisait au moins deux ans que je n’avais pas sorti un livre de Martha Grimes de ma PAL.
Et je n’ai pas été déçue par celui-ci tant l’écrivaine américaine s’y entend pour décrire, voire caricaturer la société britannique.
C’est ainsi que l’assassinat d’une jeune violoniste dans le métro londonien et la découverte du cadavre d’une femme dans le petit village d’où était originaire la première amènent le commissaire Jury à reléguer son week-end chez son ami Melrose Plant aux Calendes grecques.
Afin de néanmoins pouvoir profiter de sa compagnie, Jury invite son ami à s’associer incognito à l’enquête qu’il mène dans la campagne anglaise.
Et ce faisant, il entraîne le lecteur à la découverte de nombreux personnages savoureux, dont, entre autres, la très snob famille qui s’essaye à régner en maître, une auteure de polars qui met en scène le meurtre des membres de ladite famille sous différentes formes, une ornithologue convaincue, une gamine effrontée mais qui adore les chevaux, une aristocrate isans ressources dans son manoir glacial…
Sans compter quelques incursions londoniennes dans l’East End, avec la faune désœuvrée qui fréquente un pub et une famille digne des Misérables.
Et, cerise sur le pudding, nos deux compères semblent très très intéressés par certaines villageoises.
Et l’enquête ? Des lettres anonymes, des morts mystérieuses, des secrets d’alcôves et un vol de collier, Jury et Plant doivent démêler les fils pour découvrir quel est le coupable parmi cette galerie de portraits haute en couleurs.
Un roman policier certes, mais surtout doublé d’une étude de mœurs, et sur lequel flotte un humour so british qui m’a beaucoup plu.