Meurtre chez un éditeur

JB Livingstone (alias Christian Jacq)

248 pages

Éditions Gérard de Villiers, 1992, Éditions Alphée, 1990

Fin de lecture 29 avril 2020

Antony Newfield, célèbre éditeur londonien, est mort. Assassiné. Homme impitoyable, scrupuleusement attaché à la ponctualité, sans doute avait-il nombre d’ennemis. Mais voilà que les six membres du comité de lecture qu’il réunissait tous les vendredis s’autoacccusent chacun d’avoir commis le crime !

Le superintendant Scott Marlow, de Scotland Yard, ne peut prendre seul en charge cette enquête, et fait appel à l’ex inspecteur-chef Higgins.

Celui-ci, dépité de sortir de sa retraite, où entretien des ruches et du potager se mêle à la découverte de Shakespeare et de l’Histoire, se prend cependant d’intérêt pour cette situation exceptionnelle.

Trouver un coupable, passe encore, mais départager des personnes qui s’accusent elles-mêmes d’avoir tué, voilà qui est pour le moins amusant… Crime passionnel, politique, vengeance ? Avec l’aide de son complice habituel William Stafford, Higgins va essayer d’identifier qui a sévi : l’extravagant poète Harold Nigel, la vaniteuse poétesse Margaret Pinter, les essayistes John Finch et Antonia Grey et enfin les romanciers Malcolm Bath et Elsie Griffith.

Christian Jacq prend la plume sous l’influence d’Agatha Christie et met en scène un ex-inspecteur dont les manières rappellent celles d’un certain Hercule Poirot, ne jurant que par « le concours de l’intuition » : interrogatoire des suspects tour à tour, enquête approfondie et dévoilement à l’assemblée des suspects réunis des raisons de la mort de l’éditeur. Ce n’est pas de la grande littérature, mais un bon moment de lecture, teinté d’humour et du charme suranné des romans anglais, fussent-ils rédigés par un auteur français à la fin du vingtième siècle !

Citations

« Aux yeux de Higgins, Marlow avait le tort de croire aux méthodes d’investigation modernes et aux ordinateurs. Comment résoudre une enquête criminelle sans le concours de l’intuition, fille de l’ordre et de la méthode, seule capable de mettre à nu tous les mystères ? »

« D’ordinaire, un enquêteur rêve d’obtenir des aveux spontanés qui réduisent au minimum ses efforts d’investigation. Dans le cas présent, le superintendant croulait sous une telle abondance d’aveux qu’ils provoquaient une véritable indigestion criminelle. »
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