Les fantômes de Manhattan

R.J. Ellory

Traduction Claude et Jean Demanuelli

545 pages

Le Livre de Poche, 2019, Sonatine Éditions, 2018

Fin de lecture 19 octobre 2019

R.J Ellory entraîne le lecteur au sein d’une petite librairie de Manhattan, pour y faire la connaissance d’une jeune femme de trente ans, Annie, un peu grise, un peu effacée, avec somme toute une vie bien réglée : peu d’amis, le principal étant Jack Sullivan, un voisin, vétéran du Vietnam et alcoolique de surcroît, et surtout pas d’amoureux.

Mais tout va changer quand un homme âgé, Forrester, lui rend visite un soir, lui annonçant qu’en tant qu’ancien ami de son père disparu quand elle avait sept ans, il a quelques lettres à lui remettre, et souhaitant par ailleurs lui soumettre la lecture d’un manuscrit.

Annie, intriguée et surtout désireuse d’obtenir des informations sur son père, accède à la demande du vieil homme et se mettent ainsi en place des rendez-vous du lundi, sorte de « club de lecture » restreint.

En parallèle des pensées et de la vie de la jeune femme, on découvre ainsi la lecture du fameux manuscrit qui relate la vie tumultueuse d’un certain Haim, enfant rescapé de la Shoah, et futur mafieux.

La vie d’Annie s’éclaire quand elle fait par hasard la connaissance de David, qui pourrait bien devenir l’amoureux dont elle rêve.

J’ai aimé l’alternance entre l’existence terne d’Annie et celle effrénée de Haim. L’écriture de R.J. Ellory m’emporte toujours, même si j’ai été moins impressionnée que dans d’autres livres de l’auteur.

La vie est faite de coïncidences et de choix : voilà en substance le thème du livre. Ne pas décider, c’est aussi faire un choix, et il faut en assumer les conséquences.

Vous y penserez, la prochaine fois que vous croiserez le regard d’un-e inconnu-e dans le métro !

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