
Michelle Gagnon
473 pages
Harlequin SA BestSellers, 2009
Fin de lecture 18 novembre 2020.
De Michelle Gagnon, j’avais eu l’occasion de lire l’excellente trilogie « Expérience Noa Thorton » en 2016, et lorsque j’ai déniché La forêt de la peur dans une boîte à livres, je n’ai pas hésité !
Il s’agit du deuxième opus de la saga mettant en scène l’agent du FBI Kelly Jones. Alors qu’elle compte savourer des vacances bien méritées avec son petit ami Jack, Kelly est appelée à la frontière entre le Vermont et le Massachussetts, où des squelettes ont été découverts. En appui des polices locales, qui manquent de moyens et d’expérience pour faire face à la situation, Kelly est confrontée aux affrontements à peine masqués entre les différents protagonistes, peu enclins à voir intervenir l’état fédéral dans leurs petites affaires.
Mais l’affaire se corse lorsque des corps plus récemment inhumés sont découverts, et qu’il semble qu’il n’y a pas un, mais plusieurs meurtriers. D’autant que comme les cadavres sont tous ceux de jeunes hommes homosexuels qui ont été horriblement torturés, le mobile des tueurs serait donc discriminatoire.
Kelly doit faire bonne figure pour tout démêler et enfin identifier les tueurs. Le psychisme de ces derniers et les ressorts de leurs agissements respectifs sont également très précis et éclairent les enquêteurs.
Au travers d’un très bon thriller, Michelle Gagnon dresse le portrait de deux Amériques, incarnées par les policiers des deux états : d’une part la progressiste, tolérante, représentée par Monica, d’autre part la traditionaliste, qui refuse une évolution des mœurs, affichée par Doyle.
Au regard des descriptions… âmes sensibles s’abstenir !