Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une (BD)

La même histoire, deux livres. A quand le film ? © CF mai 2021

D’après Raphaëlle Giordano

Adaptation : Lylian

Illustrations : Sophie Ruffieux

204 pages

Éditions Soleil, 2020

Fin de lecture 24 mai 2021.

Cette histoire, c’est toute une histoire pour moi aussi…

J’avais lu le grand format, prêté par une amie, en juin 2018. Une jeune fille à qui j’en avais abondamment parlé lorsque je l’aidais à se préparer pour ses examens, m’a offert en remerciement la version poche avec une énorme plante. J’ai prêté à mon tour ce livre… Et j’en profite pour remercier Elisabeth de m’avoir prêté le roman graphique qui me faisait de l’oeil depuis qu’elle l’avait lu, et qui arrive à nouveau à point nommé dans un moment un peu difficile !

Je ne vais donc pas retranscrire ici l’histoire qu’on peut retrouver dans ma chronique (ta-deuxieme-vie-commence-quand-tu-comprends-que-tu-nen-as-quune/), mais plutôt m’attacher à la transformation du roman tout court en roman graphique. Voici cependant le résumé en une phrase : Camille, jeune femme débordée et insatisfaite de sa vie personnelle et professionnelle, au bord du burn-out, rencontre Claude, routinologue, qui va l’aider à transformer ses idées grises en objectifs positifs et concrets, et en affirmation de soi…

Tout d’abord, arrêtons-nous sur la couverture : elle est magnifique !

Camille l’héroïne désabusée vole sur les avions en papier sur lesquels sont inscrits ses résolutions, ce qui lui permet d’attraper une branche de cerisier japonais, symbole d’espoir et de réconfort. Presque copie conforme de la couverture originale, on y décèle une douceur dans le trait de crayon et les couleurs pastel qui donne envie d’ouvrir le livre.

Le scénario respecte également l’histoire de Raphaëlle Giordano, ce qui m’a beaucoup plu.

J’ai tout aimé dans cette adaptation !

Les dessins, les situations exposées, qui sont celles de la vie courante, les expressions du visage des personnages et notamment celui de Camille. Et les planches d’une page (voire deux) exposant les travaux sollicités par Claude, qui sont magnifiques !

Il aurait été facile de bâcler, mais non, tout y est, et l’atmosphère du roman est retranscrite de façon très juste, les avancées dans le programme comme les moments de découragement.

J’ai à nouveau été émue, remuée par le fond mais cette fois aussi par la forme, qui met en exergue les sentiments et les émotions ressentis par les personnages, autant que j’avais pu les imaginer. J’ai souri, voire ri (les grimaces ou la planche de comparaison avec Isabelle Huppert) aux facéties d’une Camille devenue plus légère au fil du temps.

Quand je relirai le roman, j’aurai forcément le dessin du visage de Camille en mémoire.

Cet ouvrage est une vraie réussite, une parenthèse qui met du baume au cœur et donne envie de mettre un brin de routinologie dans sa vie !

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