L’Arlequin

Sandrine Destombes

380 pages

Hugo Thriller (Collection Hugo Poche), 2021

Fin de lecture 2 juillet 2021.

Je remercie les éditions Hugo Thriller qui m’ont adressé ce livre à l’occasion de la publication de cette réécriture du roman paru en 2015.

C’est le deuxième de la série mettant en scène la commissaire de la brigade criminelle Maxime Tellier, déjà rencontrée dans La faiseuse d’anges.

Son service est désœuvré lorsqu’une vieille dame vient lancer l’alerte : dans son immeuble, plusieurs personnes sont décédées suite à des accidents. L’équipe de Maxime mène l’enquête et découvre que la dernière victime, un certain Desbeaux, était bien plus qu’un simple pharmacien.

Maxime, toujours aussi peu préoccupée de sa vie privée, tombe néanmoins sous le charme du commandant Fabio Cavalli, de la brigade des stupéfiants. Toutes griffes dehors, elle se confronte à lui.

Mais bientôt, une enquête menée au début de sa carrière en collaboration avec son mentor Enzo refait surface. Le Capitaine Brémont, du DSC, (Ils étaient cinq) demande à Camille son soutien en raison de la similitude entre le premier meurtre et ceux de trois jeunes femmes dans le Lubéron. Les quatre jeunes femmes ont en effet été violées, un morceau de peau découpé et habillées et maquillées comme des poupées de porcelaine. Cela remet donc en question la résolution du meurtre initial, et Maxime intègre donc l’équipe d’Antoine, curieuse d’explorer à son tour la façon de travailler des profilers. L’assassin nargue bientôt les enquêteurs par une succession de messages mystérieux.

C’est toujours d’une écriture alerte que Sandrine Destombes conduit ses héros dans des investigations qui mettent en exergue non seulement leur vie professionnelle mais également personnelle. C’est sympathique de voir se croiser et collaborer les personnages de ses deux séries. J’aime le fait que ces héros soient plus que de simples enquêteurs. Leurs meurtrissures profondes exacerbent leur intuition même si Antoine et Maxime ne réagissent pas du tout de la même façon pour se protéger : Antoine tout en froideur apparente, Maxime en empathie pour les autres plus que pour elle-même, mais qui accepte d’ouvrir un peu sa carapace.

Heureusement, les dialogues enjoués au sein des équipes allègent l’atmosphère lourde de l’enquête en cours.

J’ai beaucoup aimé ce livre et ai hâte de découvrir les autres aventures de Maxime et Antoine, ensemble ou séparément !

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