La chambre des morts

Franck Thilliez

341 pages

Le Livre de Poche, 2011

Fin de lecture 22 août 2021.

Dans ce roman, Franck Thilliez fait apparaître son deuxième personnage récurrent après Sharko, Lucie Hennebelle, brigadier au commissariat de Dunkerque.

Dans un champ d’éoliennes, deux amis, Vigo et Sylvain, renversent un homme. Ils découvrent à ses côtés une forte somme d’argent. La morale voudrait qu’ils la restituent à la police et avouent leur crime, mais ils décident de garder silence. Malheureusement pour eux, leur forfait a eu un témoin… dangereux !

De son côté, maman solo de jumelles et en mal d’attention masculine, Lucie est passionnée par les tueurs en série. Assommée par des nuits d’insomnie et ayant bien du mal à garder les yeux ouverts, elle lit et s’instruit sur le sujet.

Son rêve serait de participer à une vraie enquête judiciaire au lieu d’être cantonnée à des tâches purement administratives de réception des plaintes des usagers.

« Lucie pestait en silence devant l’inutilité de sa tâche. Elle qui rêvait depuis longtemps d’enquêtes dans des caves sombres, d’assassins intelligents, ne récoltait que des miettes. Pourquoi les enfants de parents ordinaires – mère sans emploi, père ouvrier – ont-ils un destin ordinaire ? »

Son désir va se réaliser quand le corps d’une fillette est découverte, qu’un homme a disparu et qu’une autre fillette vient d’être enlevée. En effet, les caractéristiques de la petite fille décédée amène Lucie à dévoiler son appétence pour la psychologie criminelle.

Elle en fait d’ailleurs part à son collègue Norman, duquel elle souhaite se rapprocher un peu plus…

Enlèvements, tortures physiques et psychologiques, on retrouve dans cet opus les ingrédients des thrillers de Franck Thilliez, avec les pires horreurs qui peuvent être commises. Les personnages sont bien campés et démontrent comment il peut être facile de basculer d’une vie normale à de la délinquance. Sans compter ceux qui souffrent de troubles psychiques terribles et projettent sur autrui leurs déviances.

Heureusement, Lucie apporte la lumière en lien avec son prénom et un humour bienvenu dans ce thriller très très sombre.

J’ai un peu moins aimé ce roman, dont j’ai trouvé la fin un peu alambiquée. Mais je poursuivrai avec plaisir ma lecture de la série, impatiente de voir évoluer ensemble Sharko et Lucie.

P. S. : suite à une mauvaise manipulation… j’ai effacé toute ma chronique, dont les citations. J’ai pu réécrire la chronique, mais pas toutes les citations, car je ne dispose plus du livre !

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