La règle du silence

David Lindsey

377 pages

Albin Michel, 2005, Le Livre de Poche, 2006

Fin de lecture 22 septembre 2021.

Il a été choisi au hasard. Pour sa fortune. Pour ce qu’il peut rapporter. 64 millions de dollars. Le piège s’est refermé sur Titus Cain, un homme d’affaires Texan. Il reste libre, mais prisonnier psychologique d’un kidnappeur très particulier. Ni la police ni le FBI ne doivent être informés. Si Titus se rebelle, ses proches, ses amis, bref les gens qu’il aime, mourront.

Oui mais voilà, Titus est décidé à ne pas se laisser faire. Il va solliciter l’aide discrète de Norlin, un officier de la CIA en retraite, qui va le présenter à un dénommé Burnes. Ensemble, ils vont se mesurer à une machination impitoyable.

« – Il faut que vous le sachiez, Titus…

(…)

⁃ Une ou deux personnes sont déjà mortes. Pas vraiment, encore, mais c’est tout comme. Il va falloir qu’il les tue pour s’assurer que vous avez bien reçu son message. Il sait que tant que vous n’aurez pas subi ce choc, vous ne comprendrez pas vraiment à qui vous avez affaire. »

Et en effet, pour l’inciter à coopérer, un premier meurtre atroce est commis… et Titus sombre dans l’horreur.

Durant quatre jours, Titus et sa femme Rita passent d’une vie paisible et rangée à l’enfer, confrontés aux pires violences qui menacent leurs propres existences et celles de leurs proches. Et ils sont obligés de faire confiance à des hommes qu’ils connaissent peu, dans un contexte qui les dépasse.

Voici un thriller haletant dont le maître-mot est le silence : il faut le garder pour éviter d’alerter les malfaiteurs, mais également parce que ce qui se trame va bien au-delà d’un simple détournement de fonds. L’histoire est assez originale. Âmes sensibles s’abstenir… amateurs d’espionnage, c’est un bon roman !

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