Le manoir des immortelles

Thierry Jonquet

165 pages

Gallimard, 1986

Fin de lecture 2 novembre 2021.

Lu dans le cadre du challenge The Black November 2021 / semaine 1 : lire un livre d’un auteur décédé

J’ai retrouvé dans ce livre tout ce que j’avais aimé dans Mygale.

Ici, un homme, Hadès, espionne un immeuble et les hommes qui y entrent. Il les prend en photo, les numérote et les détrousse brièvement pour connaître leur identité. Si celle-ci ne lui convient pas, la mort est au bout du chemin…

En parallèle, le commissaire Salarnier mène l’enquête sur des cadavres sans tête retrouvés dans Paris. On est en novembre, la grisaille est installée, dans la météo mais aussi dans la vie Salarnier : son épouse Martine lutte contre un cancer.

La mort enveloppe tout ce roman, par les références mythologiques et picturales, par les meurtres bien évidemment et dans l’agonie de la femme de Salarnier.

« … la figure de la mort, telle que nous la rencontrons avec ses symboles et ses emblèmes dans l’histoire de l’art, a connu moult variations… »

On peut d’ailleurs voir un effet miroir déformant entre les agissements d’Hadès qui se bat contre l’œuvre de mort et Sarnier qui la laisse agir… et se prendre de compassion tant pour le meurtrier que pour l’enquêteur.

Un court roman, mais d’une précision redoutable, et très émouvant.

J’ai beaucoup aimé !

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2 réflexions sur « Le manoir des immortelles »

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