
Leonard S. Goldberg
Traduction de Jean Goumain
413 pages
Éditions Payot & Rivages, 2001
Fin de lecture 19 mai 2022.
Une nouvelle incursion dans les rayons de ma bibliothèque pour y sortir un livre au hasard… ou presque. Un thriller médical en l’occurrence !
À Los Angeles, des bombes explosent. Des Mexicains semblent impliqués. Mais s’agit-il d’attentats terroristes ou d’explosions par mégarde ?
Eva et Rudy, mystérieux intervenants d’une organisation ultra nationaliste semblent prêts à tout pour arriver à leurs fins. Notamment la jeune femme, qui s’avère être une redoutable et meurtrière meneuse.
Jake Sinclair, lieutenant de police, et Joanna Blalock, médecin légiste, doivent collaborer pour retrouver les coupables et mettre fin à cette série qui endeuille la ville. Mais leurs relations complexes pourraient bien les entraver dans ces démarches, … ou les faire avancer plus vite au contraire ! Ils mènent ensemble l’enquête, sur les scènes de crimes ou en laboratoire, ce qui les conduit vers le Memorial Hospital, lieu de travail de Joanna. Ils s’approchent si près de la vérité que leur vie même s’en trouve menacée.
Le fond de l’histoire est plutôt bien pensé, la recrudescence d’attentats terroristes sur le sol américain au début des années deux mille a favorisé ce type de construction policière. L’intérêt ici est qu’elle porte sur des auteurs internes, et plutôt suprématistes qu’étrangers et religieux. Depuis les premières découvertes jusqu’au dénouement, le laps de temps est donc très court, les crimes et les recherches associées s’enchaînent, ce qui concourt à donner du rythme à la narration. Les connaissances médicales de l’auteur, lui-même médecin, forment également une assise solide au côté scientifique de l’enquête policière.
Mais la relation entre les personnages de Jake et Joanna est relativement évidente, puisque l’ouvrage est le sixième de la série qui met en scène de façon récurrente le médecin légiste : le « je t’aime – moi non plus » est donc cousu de fil blanc.
Et ce qui m’a finalement le plus gênée (voire énervée…) est que le lecteur comprend plus vite que les personnages quelle est la cible des terroristes…
Cependant, l’ensemble est assez divertissant car les rebondissements foisonnent et l’ouvrage se lit vite.
Une réflexion sur « Folie meurtrière »