
Natie Diffaza Lahitte
103 pages
Éditions Lanore, mai 2020
Fin de lecture 3 juin 2021.
Allez hop, c’est le printemps, un des moments de l’année où on aime rafraîchir son intérieur (maison et être humain), pour se retrouver !
J’ai trouvé cet ouvrage sur une table de présentation de la médiathèque que je fréquente et sa couverture dynamique m’a attirée. Tout comme sa brièveté, je n’avais pas envie de me transformer en experte ès ménage…
Comme souvent dans ce type de document-conseils, l’autrice part de son expérience de vie pour promouvoir un processus modifiant en profondeur la façon de vivre et d’apprécier ce que l’on possède à sa juste valeur.
Diagnostiquer ses habitudes de vie pour les faire évoluer, et surtout ne conserver que l’essentiel, tout y passe : à la maison, au travail, dans les relations sociales. L’enjeu étant de savoir pourquoi (pour quoi faire?) on souhaite gagner du temps, pour l’optimiser et y gagner en qualité.
« On a l’impression de vivre à cent à l’heure, de ne pas avoir le temps de profiter, de toujours être pressé ou stressé par les horaires. Mais je pense que pour arriver vraiment à enclencher le déclic du gain de temps, il est nécessaire de se poser pour bâtir un projet.
Car oui, du temps on en manque, mais surtout ce manque nous fait manquer un projet. »
Si j’aime ce genre de livre pour les idées que j’y pioche, je suis généralement incapable de réaliser les auto-tests qu’ils réclament initialement : pour tout dire, ça m’ennuie, et à force, je connais bien mes limites. Mais il est toujours intéressant de constater qu’on a déjà pris de bonnes habitudes, se voir rappeler quelques petits outils faciles à mettre en place au quotidien pour l’améliorer, ou en découvrir d’autres.
A notre époque tournée vers la protection nécessaire de l’environnement, certains sont facilement compréhensibles – regrouper ses trajets, trier et éliminer les mails – et faisables par tous.
Voici quelques idées glanées et développées dans ce livre :
⁃ désencombrer ludique avec le « minsgame », et même certaines relations sociales avec la « slow attitude » ;
⁃ planifier, minuter ses activités et se tenir au temps imparti ;
⁃ faire des listes pour avoir le plaisir d’en rayer les items et de voir l’avancée d’un projet ;
⁃ prendre du plaisir à savourer un moment de partage qu’on a pleinement choisi ;
⁃ apprendre à penser « non » avant toute réponse à une demande d’un tiers, …
J’ai bien aimé la construction du livre : de courts chapitres, ou lorsqu’ils sont plus longs, de courtes parties numérotées, tout ceci identifié dans une table des matières très claire en fin d’ouvrage. L’auteure puise dans ses expériences personnelles pour illustrer le temps dégagé lorsqu’on s’astreint à une organisation qui peut sembler rébarbative de prime abord, mais s’avère payante même sur un court terme. Je mettrai un tout petit bémol sur l’orthographe, le texte n’a pas dû faire l’objet d’une relecture attentive de l’éditeur, les fautes sont assez nombreuses, et c’est bien dommage.
En moins de 100 pages, l’autrice intéresse le lecteur, l’incite à prendre sa vie (et ses objets) en main et lui donne des pistes simples pour y parvenir. C’est une réussite pour ce livre lu (avec réflexions personnelles * à la clé) en deux heures, qui mérite qu’on y retourne régulièrement !
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* réflexion personnelle 1 : si je donne ou vends quelques livres, je désencombre mes étagères… ça me permettra d’en ranger des tout-nouveaux… Ah pardon, je n’ai pas tout compris… Bon je vais relire le chapitre idoine ! 😂😜
* réflexion personnelle 2 : qui vais-je éliminer de mes contacts ? 🤣