
B.A. Paris
346 pages
Le Livre de Poche, 2020, Hugo Thriller, 2019
Sélection 2020 Prix des lecteurs du Livre de Poche, mois de mars.
Troisième livre lu dans le cadre du jury.
Fin de lecture 4 mars 2020.
Lorsque Layla disparaît sur une aire d’autoroute française après un voyage à Megève avec Finn son compagnon, celui-ci est horrifié. Il la cherche partout. Mais il a omis certains détails qui auraient pu intéresser la police.
Douze ans plus tard, Finn a refait sa vie avec Ellen, la sœur de Layla, aussi terne que la disparue était pétillante.
Mais tandis qu’ils préparent leur mariage, des petites poupées russes, identiques à celles possédées par les deux sœurs durant leur enfance, font leur apparition. Déposées sur un muret ou envoyées par la poste, elles constituent une menace pour l’équilibre du couple, car Finn n’a jamais oublié Layla. Que fera-t-il si elle réapparaît ?
Il y a alternance de chapitres avant/maintenant/narration de Finn/de Layla/d’Ellen qui rend un peu difficile la compréhension de l’histoire en début de lecture, qui s’éclaircit ensuite.
J’ai trouvé assez longs les trois quarts du livre. Je me suis ennuyée. J’ai évidemment cherché à savoir où était passée Layla et pourquoi Finn ne mettait pas la police au courant immédiatement.
C’est le dernier quart qui m’a le plus intéressée, un peu plus haletant, car la vérité commençait à se faire jour et que je ne l’avais pas complètement comprise.
Citations
« Tout ça – oui, tout – serait bien plus simple si Ellen et moi étions tombés amoureux de quelqu’un d’autre plutôt que l’un de l’autre. Qu’Ellen soit la sœur de Layla ne devrait absolument pas rentrer en ligne de compte, dès lors que 12 ans ont passé depuis la disparition de Layla.
Mais bien sûr, ça compte. » p27
« Cette poupée à la tête écrasée à catapulté ma raison dans des territoires inconnus. J’aurais dû la jeter immédiatement à la poubelle mais de peur qu’Ellen ne les trouve, je l’ai rangée dans mon bureau, au fond du tiroir, avec les autres. Et son image, gravée dans mon cerveau, me nargue. M’interroge. » p218