Il court, il court, le furet

M. J. Alridge

428 pages

Éditions 10/18, Éditions Les Escales, 2016

Fin de lecture le 16 janvier 2023.

Voici le deuxième volet des aventures policières de la commandante Helen Grace.

Mise en repos après les événements survenus dans Am Stram Gram, elle reprend du service auprès d’une équipe renouvelée, depuis son chef jusqu’à certains de ses collaborateurs.

De nouveaux crimes sont commis, sur des hommes apparemment bien sous tous rapports mais qui semblaient fréquenter des prostituées. Leur cœur, arraché de leur poitrine, est ainsi déposé chez leurs proches. L’enquête mènera Helen et ses collègues dans les bas-fonds de Southampton, tout comme dans ceux des êtres…

Helen doit aussi composer avec la nouvelle commissaire, plus intéressée par sa carrière que par les méthodes de la commandante pour résoudre l’affaire.

« La journée avait mal commencé, et ça s’aggravait. Pour la première fois, depuis qu’elle était entrée dans la police, tout se passait comme si ses collègues lui mettaient des bâtons dans les roues, au lieu de l’aider. (…)

Tout cela, en vérité, ne les avait amenées à rien. Deux personnes avaient été massacrées, il y en aurait d’autres. Et elle n’y pouvait rien. »

Victimes, familles et presse avide de scoop attendent le maximum des enquêteurs. Jusqu’à une infiltration pour s’approcher au plus près du criminel.

L’angoisse est omniprésente, la pression de la hiérarchie et de la presse aussi. Helen est personnellement attaquée dans son intégrité et doit se battre. D’autant que certains de ses choix personnels, initialement louables, pourraient entraîner de très graves conséquences.

J’ai un peu moins aimé ce deuxième livre que le premier, même si l’histoire est habile et le personnage d’Helen Grace toujours aussi attachant. Peut-être est-ce parce que je l’ai lu directement après le premier, et que j’ai été saturée de la violence qui s’en dégage. J’attendrai donc quelques temps avant de poursuivre ma lecture de la saga !

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