L’affaire des Sans-nom

Victor Surgy

236 pages

Édition Kindle, 2019

Fin de lecture 6 février 2021.

Je remercie l’auteur qui a proposé un téléchargement gratuit de son ouvrage en format numérique durant quelques jours, ce qui me donne l’opportunité de le découvrir.

Le livre s’ouvre sur la mort atroce d’un jeune homme de dix-sept ans durant un emploi saisonnier. Son père, fou de douleur, hurle alors au patron de l’entreprise son désir de se venger.

Six ans plus tard, février 2018. Claude Bonnet-Têtu, journaliste retraité du Paris Républicain, reçoit des lettres d’un mystérieux « Collectif des SANS », qui lui demande d’enquêter sur une liste de personnalités qui seraient particulièrement corrompues. Claude, qui initialement pense à une blague, finit par se prêter au jeu, et tuyaute son ancien collègue Gilles, toujours employé du journal.

Beauvau est sur les dents car deux-cents cinquante personnalités politiques, religieuses, du monde de la culture, de la finance ou de l’industrie ont reçu des lettres de menaces d’intervention violente si elles ne changeaient pas d’attitude vis-à-vis des plus démunis : sans emploi, sans-papiers, sans-abri, …

Le commissaire divisionnaire Leuquatre est donc sommé d’enquêter sur ce mystérieux collectif afin d’éviter toute forme de violence. Il mandate les policiers de son commissariat du douzième arrondissement, et notamment le capitaine Victor Chaufilar, un brin excentrique, pour mener à bien les recherches.

Des capitaines d’industrie véreux, dont droit de cuissage, pressions et licenciements abusifs sont les méthodes coutumières, deviennent notamment la cible du Collectif. Ils doivent verser des rançons correspondant à un impôt citoyen. Mais lorsqu’un chef d’entreprise est assassiné car il a refusé de payer son écot, tout s’accélère.

La France des bistrots, plutôt favorable au paiement des plus riches, s’indigne désormais ! La police doit agir, et vite.

Voici un livre sympathique, rondement mené, sans temps mort, où l’humour côtoie les manifestes écologistes et anti-capitalistes et la détresse des plus faibles, démunis face aux grands de ce monde… avec une mention pour la leçon d’herpétologie ! A quand le prochain ?

P. S. Ce livre a été écrit sous pseudonyme. Depuis, l’auteur a publié d’autres aventures de Victor Chaufilar sous son vrai patronyme…

« Pour faire court, quelques illuminés veulent changer le monde et menacent tout le gratin. Canular ou pas, nous avons pour mission de les mettre hors d’état de nuire dans les plus brefs délais. »

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