Serge Brussolo
286 pages
Le livre de poche, 1999
Lu dans le cadre du challenge The Black November, première semaine, – de 300 pages.
Imaginez-vous. Vous êtes Jeanne, jeune journaliste qui a raté son dernier reportage. Qui n’aime que les univers aseptisés. Et votre rédacteur en chef vous demande de vous installer dans la maison Malestrazza, dans laquelle il y a 17 ans, plusieurs crimes ont été commis.
Vous devez y réaliser un reportage, en rédemption de votre scoop manqué. Mais vous commencez surtout par acheter de quoi nettoyer cette demeure que vous imaginez mal entretenue.
Et finalement quelle n’est pas votre surprise de constater que cette maison est très propre mais qu’elle est aussi le fruit de l’imagination d’un architecte, Malestrazza, génial ou démoniaque. En effet, la maison recelait des cadavres des propriétaires d’appartements, emmurés dans des parois déjà prévues dans les plans de l’architecte. Cependant, certains n’ont jamais été retrouvés et il semble que le fantôme de l’architecte continue à hanter la maison.
Vous bénéficiez de la visite guidée de cette maison par le fils de la concierge qui vous communique à la fois des informations sur ce qui s’est passé mais également sa propre peur. Et vous décidez de pousser plus loin les investigations, peut-être un peu trop loin, peut-être au péril de votre vie…
Serge Brussolo sait engendrer l’angoisse de façon crescendo et amène petit à petit le lecteur à douter de tout et tous.
Ce qui semble réel ne l’est peut-être pas et ce qui est du ressort de l’imagination est peut-être bien réel.
Un très très bon thriller plein d’angoisse, j’ai eu froid dans le dos… Et je me suis fait plaisir.
À ne pas lire dans une chambre avec un grand miroir ou dotée d’un placard, ou quand le plancher craque et qu’on est esseulé!