
Nicolas Beuglet
574 pages
Pocket, 2020, XO Éditions 2018
Fin de lecture 8 mars 2021.
Deuxième opus de la trilogie Sarah Geringën.
Sarah commence une nouvelle vie en Norvège avec Christopher et Simon. Elle n’a pourtant pas la possibilité de savourer pleinement ce nouveau bonheur, car elle est sollicitée par les forces spéciales pour intervenir sur une scène de crime particulièrement abjecte. D’autant que la victime est une personnalité en vue : la première ministre norvégienne.
Sarah va essayer de mener l’enquête alors que nombre d’obstacles semblent lui barrer la route, depuis les instances les plus hautes du pays.
Grâce à l’aide précieuse de Christopher, elle dévoile peu à peu un terrible secret, qui pourrait changer le regard sur l’humanité : c’est une course haletante qui s’opère, les meurtres s’enchaînent, œuvres de barbares commandés par des politiciens sans vergogne.
A la recherche d’autres femmes détentrices de ce secret, Sarah et Christopher bravent les interdits ancestraux jusqu’en Égypte.
Traquée par des ombres jusqu’en Italie, Sarah voit sa vie totalement bouleversée, jusqu’à remettre en cause ses choix récents.
Un livre féministe ! Qui revisite l’histoire, la mythologie et entraîne le lecteur dans les méandres des jeux de pouvoir et de l’emprise masculine sur les systèmes politiques, religieux et économiques.
Nicolas Beuglet se base à nouveau sur une documentation historique précise, adaptée bien évidemment pour servir le sujet du livre, mais qui lui donne un ton particulièrement crédible et permet le maintien du suspense et des retournements de situation qui rendent ce deuxième tome très haletant.
Je me suis régalée !