Histoires pour distraire ma psy

Jean-Louis Fournier

188 pages

Éditions Anne Carrière, 2007

Fin de lecture 13 août 2022

De Jean-Louis Fournier, je possédais quelques livres et en avais lus d’autres.

Ses petites histoires parlent directement au cœur des âmes sensibles.

Dans ce livre, il rapporte les histoires qu’il a – prétendument – racontées à sa psychanalyste pour la faire rire.

Il y commente aussi les réactions de la praticienne et ses propres réflexions sur elle, le transfert aidant.

Bien sûr, il y a des drames et les histoires sont majoritairement tristes (plusieurs relatives au suicide), voire terribles pour certaines. Ni la psy ni lui-même ne sont dupes : le narrateur y raconte ce qu’il ressent. Ainsi, certaines histoires font référence à d’autres facettes de l’auteur-réalisateur (Allô, c’est la Noiraude – L’oiseau vertigineux).

Sur deux ou trois pages en général, il dépeint un personnage, une situation, qui fait sourire ou pleurer. Il joue avec les mots – Lettre envoyée le 5 août en est un bel exemple -, avec les émotions, avec l’absurde (Interdit de mourir, Peur de déranger), de façon parfois crue mais surtout poétique (L’inconsolable, La villa malade)… parce que c’est bien souvent Le rire qui sauve.

J’ai eu plaisir à lire ce recueil d’une cinquantaine d’historiettes qui correspondent aux consultations tenues durant une année. J’y ai retrouvé ce que j’aime chez cet auteur, son impertinence, son écriture précise et son vocabulaire, l’art de dessiner les êtres avec des mots.

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